samedi 4 mai 2013

Pour qui et pourquoi?


Inévitablement, quand on commence un nouvel apprentissage, il y a des moments creux, des 
moments où l’on semble faire du surplace. Ou encore des moments où on ne réussit pas à reprendre son souffle. Il est bon alors de ne pas tout remettre en question et de se souvenir des raisons qui nous ont amené au piano.

«Pour qui et pourquoi ai-je décidé d’apprendre le piano?». Il est important de se rappeler que c’est pour soi. Pour réaliser un rêve. Pour se faire plaisir. Pour pouvoir s’exprimer au moyen de la musique. Pour grandir. Pour ne pas dire plus tard «j’aurais donc dû». 

Il faut aussi se défaire du poids de la culpabilité (je n’ai pas assez pratiqué), des attentes (je devrais être meilleur/meilleure que je ne le suis en ce moment), des comparaisons (je suis sûr/sûre que les autres sont plus rapides), etc. La liste peut être longue à souhait car on ne manque pas d’imagination quand c’est le temps de se trouver des défaites. D’autres exemples? J’ai passé l’âge. J’ai moins de mémoire. Ma coordination est moins bonne.

Soyons honnêtes, apprendre à jouer d’un instrument de musique n’est pas toujours chose aisée. Mais rassurez-vous, rien n’est insurmontable pour qui a la bonne attitude. Il y a toutefois des règles de base à respecter: se réserver du temps quotidiennement au piano, garder l’esprit ouvert, apaisé et concentré, cultiver l’émerveillement et être patient.

Oui, être patient, car apprendre à jouer d’un instrument de musique implique d’apprendre un nouveau langage, de comprendre sa structure, sa terminologie, sa mathématique. Apprendre à jouer d’un instrument de musique implique aussi de s’entraîner, de développer une nouvelle coordination, une indépendance des doigts, une bonne position. Le corps est sollicité de diverses façons, plus qu’on ne peut l’imaginer en débutant.

La constance est une alliée sûre, ainsi qu’une pensée résolument positive. Une demi-heure quotidienne en pleine conscience rapporte beaucoup plus qu’une heure passée à ânonner, l’esprit encombré. Il ne faut pas oublier que dans tout apprentissage, il y a des «plateaux», des moments durant lesquels on n’a plus l’impression de progresser. Quand ils sont bien vécus, ils nous permettent de faire le point, de prendre un recul pour apprécier le chemin parcouru, de mettre de l’ordre dans ce qu’on a appris et de l’assimiler encore mieux. 





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